Présentation
Le château du Bouchet est disputé pendant la guerre de Cent ans. A la mort de son seigneur, Pierre de Naillac, vers 1360, il revient à sa veuve, Héliotte de Prie. Cette dernière l’a pourtant déjà quitté pour un autre chevalier, Artaud d’Ussel. Celui-ci occupe le château et dévaste la région pour son propre compte, avant de livrer le Bouchet à un partisan anglais, Gautier Mellot.
Le dit Mellot légua à Jannequin durant, aussi partisan anglais, qui le laisse à son tour à son épouse Isabelle de Bret, ainsi qu’à sa fille Sybille La Feuille. Pierre d’Oradour, considérant qu’en tant que cousin germain de Pierre de Naillac, il est le plus proche de ses parents et héritiers, décide de s’emparer du château vers 1370. Il « prit et occupa ledit chastel, et en bouta dehors les Anglais et les ennemis qui dedans étaient ». Il demande ensuite au roi de France de lui confirmer la possession du château, faisant valoir qu’il a perdu « plusieurs de ses amis et gens » lors de l’attaque, et que la garde du château lui a coûté plus de 2000 francs or. Le roi Charles V lui confirme la possession du château en mars 1371. Le château reste dans la famille d’Oradour jusqu’au milieu du XVe siècle.
En 1447, un procès souligne que Louis d’Oradour, dit sandebaud, seigneur du Bouchet, est lépreux. Cependant il oblige sa femme, Jeanne de Maillé, à continuer de vivre avec lui, y compris à le « fréquenter ». Horrifiée, elle se réfugie chez son oncle Geoffroy Taveau, seigneur de Morthemer, attitude qui irrite son mari, lequel toutefois ne tarde pas à mourir (vers 1449).
Guerre de Cent Ans
Famille de Chauvigny, seigneurs de La Châtre durant la Guerre de Cent Ans, très engagés dans le conflit.
Guillaume de Barbançois, seigneur de Sarzay, venu piller La Châtre vers 1360 pour régler un différent avec le seigneur de Châteauroux (lettre de rémission de 1385).
Rodrigue de Villandrando, routier castillan présent à La Châtre en 1435, avant d'aller assaillir Sainte-Sévère